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Contexte
Les économies des pays de l’Afrique francophone continuent d’être en grande partie dépendantes des revenus issues du secteur extractif. Cette richesse du sous-sol contraste malheureusement avec le sous-développement observé dans la plupart desdits pays où, la gouvernance (du secteur extractif) reste en générale faible. La pandémie Covid-19 a davantage mis en exergue les effets négatifs de cette dépendance qui ont conduit certains pays à s’adapter en s’orientant, par exemple, vers de nouveaux types de contrats, à l’instar des prêts adossés sur les ressources naturelles, ou en optant pour de nouveaux endettements afin de répondre à la chute des recettes et à l’augmentation soudaine des dépenses publiques. La transition vers les énergies propres est de plus en plus mise en avant comme une approche qui permettra d’accélérer la lutte contre le changement climatique. Elle présente des opportunités et des défis auxquels les pays sont invités à se pencher, d’où l’importance pour les pays riches en ressources naturelles et qui en dépendent d’améliorer la gouvernance pour une transition énergétique juste et équitable. Au regard des enjeux existants et nouveaux, et en raison de la complexité du secteur et de ses technicités, la gouvernance des industries extractives doit bénéficier de la contribution d’organes de surveillance outillés et aptes. Malheureusement, ces derniers travaillent parfois dans un contexte où l’espace civique est restreint, limitant ainsi leur participation dans la gestion des affaires publiques.

Le Centre d’Excellence pour la Gouvernance des Industries Extractives en Afrique Francophone (CEGIEAF), avec le soutien de Natural Resource Governance Institute (NRGI), a le plaisir de vous annoncer la tenue de la 11e session de l’Université d’été sur la gouvernance des industries extractivesdu 18 au 29 juillet 2022Yaoundé au Cameroun.
Cette formation a pour objectif d’outiller un grand nombre d’organes de surveillance en connaissances et en compétences leur permettant d’améliorer la qualité de leur intervention et leurs capacités à influencer positivement la gestion transparente et responsable des ressources extractives en Afrique francophone.
L’université d’été est ouverte prioritairement aux acteurs de la société civile, aux journalistes, aux universitaires, aux parlementaires, aux maires, et aux sénateurs engagés dans la promotion des industries extractives (IE) dans leur pays depuis au moins deux ans.
Les cours
Les cours couvrent les sujets tels que la chaine de décision des industries extractives ; l’économie politique des industries extractives ; le cadre légal et règlementaire de la gouvernance des ressources naturelles ; les initiatives de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur extractif ; la fiscalité minière et pétrolière ; la collecte et la gestion des revenus ; les impacts sociaux et environnementaux ; la diversification de l’économie ; les minéraux critiques et la transition énergétique. L’université d’été se tiendra en ligne et sera précédée de trois mois d’activités préparatoires.Les cours sont préparés et dispensés par des personnes-ressources chevronnées sélectionnées au niveau national, régional et international parmi les universitaires, les chercheurs, les officiels de l’administration publique, les acteurs de la société civile.
Coût de la formation
Le coût total de la formation est d’environUS$1000et couvre les frais de cours.
Bourses
Des bourses complètes ou partielles seront accordées à quelques participants après étude de dossier pour couvrir directement les frais de cours. Compte tenu du nombre limité de bourses, nous encourageons vivement les candidats à chercher des financements pour leur participation. Aussi, d’autres organisations et institutions sont encouragées à soutenir leurs candidats. Les institutions qui parrainent devront en plus couvrir séparément les petites dépenses du participant pour la formation en ligne. Les organisations intéressées sont invitées à se manifester et à indiquer le nombre de personnes qu’elles souhaiteraient parrainer au plus tard le31 mars 2022.
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Toute personne intéressée à participer au programme et ressortissant d’un pays d’Afrique francophone est invitée à en faire la demande en envoyant par e-mail les documents suivants :- Une lettre de motivation d'une page détaillant les raisons pour lesquelles l’intéressée souhaiterait bénéficier de ce programme, son expérience et celle de son organisation dans le domaine. La lettre doit indiquer si l’intéressée sollicite une bourse partielle ou totale, ou sera soutenu par un autre partenaire.
- Un CV actualisé.
- Une lettre de recommandation.
Adresse e-mail :[email protected]
Pour tout renseignement complémentaire, veuillez nous contacter à l’adresse :[email protected]
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